- 28 juin 2017
- | Source: Dobbit
Autoconstruction - épisode 27

Travaux de rénovation nécessaires - Ep. 27 - Maintenant que le toit est fini, nous pouvons faire quelques petits travaux dans la Maison Autoconstruction. Ainsi, nous devons encore démolir les vieilles cheminées et faire quelques travaux de maçonnerie.
Transcription
Dans l’émission précédente, nous avons rendu notre toit incliné entièrement étanche au vent et à l’eau.
Nous avons placé les tuiles, que nous avons finies avec des tuiles d’arête et des tuiles faîtière.
Un nouveau chéneau a été placé également, que nous avons pourvue d’un profilé de finition en zinc avec un larmier.
Dans cette émission, nous regroupons quelques travaux qui sont incontournables dans notre rénovation. Nous devons encore démolir les anciennes cheminées et effectuer quelque petits travaux de maçonnerie.
Nous travaillons quelques 12 heures avec l’entrepreneur. A 40 euros de l’heure, nous économisons de cette manière 480 euros.
Dans une phase précédente de notre construction, nous avons déjà montré comment nous avons traité les anciens murs contre l’humidité ascensionnelle.
Avant de pouvoir injecter nos murs avec un produit approprié, nous avons dû nettoyer les anciennes cheminées.
C’était nécessaire afin que l’humidité n’atteigne pas notre partie injectée via la saleté au-dessus.
Pour cela, nous avons pratiqué des trous dans le mur avec un marteau de démolition électrique, de telle sorte que nous avons pu retirer les débris des creux à la main.
Naturellement, il est maintenant nécessaire de reboucher ces trous. A la fois pour la solidité de notre mur et le froid mais également pour pouvoir injecter une isolation de mur creux dans une phase ultérieure, sans que celle-ci puisse s’échapper.
Nous devions d’abord mesurer l’épaisseur de notre mur, afin de pouvoir raccourcir nos briques à cette mesure.
En tout cas, il est préférable que celles-ci soient trop courtes plutôt que trop longues car il ne peut pas y avoir de contact entre le mur intérieur et le mur extérieur.
Nous rebouchons les trous avec du mortier et quelques restes de briques.
Les briques font que les trous se remplissent plus vite et que le mortier ne s’affaisse pas.
Une fois que tous les trous sont rebouchés, nous devons les laisser sécher au moins 1 semaine afin que la maçonnerie ait suffisamment durci.
Puis nous pouvons également encore injecter ces parties maçonnées.
Pour cela, nous faisons à nouveau appel à une société spécialisée. Ils vont travailler de la même manière que pour le reste de notre mur.
Ils pratiquent un trou dans le mur sous un angle de 45 degrés avec un foret pour la pierre.
Pour ne pas percer trop profond, ils marquent la bonne distance avec un adhésif sur la tête de perçage proprement dite.
Puis ils injectent le produit dans le mur jusqu’à ce que celui-ci est saturé et qu’une couche protectrice se forme contre l’humidité ascensionnelle.
Un petit travail qui doit également être effectué est l’ajustement des ouvertures de fenêtre existantes.
La maison originale comportait de nombreuses petites fenêtres. Mais étant donné que nous prévoyons maintenant de grandes parties vitrées du côté de l’encorbellement, nous pouvons recouvrir d’une maçonnerie les fenêtres originales au rez-de-chaussée.
Pour le mur intérieur, nous utilisons à cet effet des briques perforées tandis que nous utilisons pour le mur extérieur des briques de façade du même type que la façade originale.
Après avoir retiré les fenêtres, nous devons encore entailler quelques briques afin de pouvoir joliment maçonner le trou en appareil.
Bien entendu il est important de relier le mur intérieur et le mur extérieur par des crochets pour mur creux. Cet ancrage accroît la solidité.
Nous replions les ancres afin qu’elles ne soient pas saillantes et nous les posons sur le mur intérieur un peu plus haut que sur le mur extérieur. De cette manière, elles s’inclinent vers le mur extérieur et la condensation s’écoule du creux et non pas dans votre mur.
Puis nous pouvons simplement maçonner les crochets pour mur creux et vous obtenez un assemblage solide mais invisible.
Nous rebouchons donc les fenêtres inférieures mais les ouvertures de fenêtre au premier étage sont également ajustées. Dans notre nouvelle maison, celles-ci ont d’autres dimensions.
A l’aide des plans de l’architecte, elles ont été ajustées par l’entrepreneur parce que ceci devait certainement se faire de façon correcte.
Il a prévu un profilé en L dans le haut de chaque ouverture de fenêtre ajustée en guise de point d’appui supplémentaire.
Et le profilé devait aussi être corrigé sur la porte d’entrée, de telle sorte que la porte pourra parfaitement s’ouvrir et se fermer.
Les nouvelles briques ont certes une autre couleur que la façade originale mais nous allons encore tout enduire de kalei, ce qui supprimera cette différence de couleur.
Dans notre rénovation, nous devons encore enlever les anciennes cheminées.
Dans la maison rénovée, nous n’en avons plus besoin et nous pouvons ainsi gagner pas mal de place.
Au premier étage, nous devons d’abord dissocier la cheminée du mur en meulant. Ainsi, le mur ne suit pas le mouvement quand nous démolissons la partie cheminée.
Pour cela, nous utilisons une meule avec une lame diamantée.
Un casque à oreillettes, une paire de lunettes et un masque antipoussière nous protègent de la poussière. Et nous avons aussi besoin de chaussures de sécurité, pour protéger nos pieds des fragments qui tombent.
Quand ceci est réalisé, nous pouvons commencer la démolition proprement dite.
Une masse nous permet d’exercer pas mal de force, grâce à son long manche et à sa tête lourde.
Veillez en tout cas à ce que personne ne se trouve un étage plus bas ou sous le trou de la cheminée, de telle sorte que les fragments peuvent tomber vers le bas en toute sécurité!
Nous devons également encore démolir une cheminée au second étage.
Nous avons déjà réalisé l’amorce avant de commencer notre toit, pour pouvoir placer le grillage de notre toiture plate.
Nous avons rempli le reste plus tard, encore avant d’achever notre toit; cette fois avec un ciseau plat et une massette.
La massette est un peu plus petite et sollicite moins le poignet. Ici nous devions exercer moins de force qu’au premier étage, si bien que celle-ci était suffisante.
Le ciseau à joint a permis d’entailler facilement un joint complet.
Nous avons travaillé proprement et nous avons évacué immédiatement les fragments de brique à l’aide d’une cuve de maçon.
Nous avons donc démoli cette cheminée la plus haute à la main. Ceci parce que la façade n’était pas assez solide pour supporter un outillage lourd.
Avec la cheminée démolie jusqu’aux anciennes briques perforées, nous pouvons continuer d’ériger ce mur de manière à retrouver un solide ensemble.
Nous colmatons le joint entre les murs arrière avec une mousse PU afin de diminuer les ponts thermiques.
L’amorce est importante parce que le reste de notre mur repose dessus. c’est pourquoi il est nécessaire d’encore un peu boucher notre mur placé précédemment afin d’avoir une solide base pour démarrer.
Une fois que cette base est bonne, nous pouvons ériger notre mur.
Comme nous allongeons ici un mur existant, nous devons y ancrer notre nouvelle partie.
Avec un foret pour la pierre, nous pratiquons un trou dans les anciennes briques et avec une cheville, nous fixons ensuite l’ancre à frapper pour mur creux sur l’ancien mur.
L’autre partie du crochet est intégrée dans les joints de la nouvelle partie.
Nous voulons laisser l’ancien mur se poursuivre et ce faisant, celui-ci se dresse contre un mur extérieur déjà maçonné. Nous devons donc aussi les ancrer l’un à l’autre.
L’inclinaison des crochets pour mur creux n’est pas nécessaire ici parce qu’il n’y a pas de creux entre les deux murs.
Ici aussi nous pouvons masquer de façon invisible les extrémités des crochets dans les joints.
Ce sont des briques ordinaires, nous allons donc travailler avec un mortier traditionnel.
N’étalez pas de mortier entre vos deux murs car il se dilate encore un peu et repousserait le nouveau mur.
Pendant le maçonnage, nous vérifions régulièrement avec le niveau à bulle que nous travaillons bel et bien droit.
Quand votre rangée inférieure est droite, ceci ne doit pas être fait en principe, mais cela ne fait jamais de tort de contrôler une fois de plus.
Du reste, nous utilisons des blocs d’assise pour ériger notre mur existant, la nouvelle partie est ainsi particulièrement isolante.
Nous avons choisi des briques qui approchent au mieux la hauteur des anciennes briques perforées grises, il est ainsi plus facile de maçonner en appareil.
Nous ancrons notre encorbellement avec les autres murs toutes les 3 couches.
Zin te kort...
Tandis que nous sommes occupés, nous maçonnons aussi le triangle au faîte.
La maçonnerie y est quelque peu abîmée par les affres du temps et nos travaux de démolition.
En remplissant entièrement cette partie avec des briques et du mortier, nous créons encore un appui supplémentaire pour la structure de toit.
Et nous prévoyons encore de la maçonnerie entre le grillage en bois du toit plat.
Femme 1
Au-dessus du toit, la situation est que nous avons un grillage de poutres et que ce grillage de poutres entre en contact avec un mur. Le grillage de poutre y est donc posé libre.
Pour le renforcer et accroître la stabilité, nous pouvons en fait commencer à maçonner dans l’espace intercalaire.
Des briques sont donc maçonnées entre les différentes petites poutres et bien comprimées avec du mortier, afin de créer de cette manière une solidité entre les deux parties constructives.
Nos anciens murs comportaient encore des interrupteurs et des conduites électriques que nous avons maintenant enlevés.
Nous évitons ainsi qu’ils rouillent et que ceci se voit dans notre plâtrage ultérieur.
En les entaillant hors du mur, des saignées sont apparues…
Nous voulons égaliser nos murs à nouveau, afin de ne pas devoir reboucher ces trous avec notre plâtrage. Car la couche de plâtre serait très épaisse à ces endroits et s’affaisserait. Et il faudrait attendre très longtemps avant que cela soit sec.
Nous pouvons reboucher ces irrégularités de deux manières. Soit nous le faisons avec un mortier ordinaire constitué de sable, de ciment et d’eau. Nous avons encore assez de temps pour le laisser sécher, ceci peut donc parfaitement faire l’affaire.
Une seconde option est d’utiliser un mortier de rebouchage universel qui sert spécifiquement à reboucher les fissures ou lézardes dans des supports très absorbants comme notre mur ici. Par couche, nous pouvons remplir jusqu’à 5 cm, un produit adéquat dans notre cas.
Il vous suffit d’ajouter la bonne quantité d’eau à cette poudre et de mélanger en une pâte homogène.
Nous pouvons maintenant étaler la pâte fans les saignées avec une truelle et une plâtresse.
Pour les trous plus grands, vous devez d’abord bien remplir contre les chants avant de faire le reste, le produit adhère mieux.
La différence avec un mortier ordinaire est que ce mortier de rebouchage durcit plus vite et a donc un temps de séchage plus court. Idéal pour les rénovations!
Femme 1
Retirer la présentation de Charlotte (ne convient pas vraiment)
Entre nos couches de construction, nous plaçons des profilés Z laqués en guise de finition. Nous le recouvrons immédiatement de plastique, mais il est naturellement inévitable que ceux-ci se salissent tout de même.
Maintenant que nos derniers travaux de maçonnerie sont achevés, nous pouvons un peu nettoyer.
Nous pouvons simplement balayer les parties libres avec une brosse et nous pouvons aussi enlever le plastique.
Mais ensuite nous voyons que des caillots de ciment sont restés sur les profilés.
Nous les raclons avec une latte plastique. Elle nous permet d’enlever aisément la saleté sans abîmer la couche de laque.
Dans cette émission, nous économisons 480 euros. Avec le total provisoire de 41.550 euros, la somme épargnée s’élève maintenant à 42.030 euros.
Dans l’émission suivante, nous effectuons les derniers travaux de gros-oeuvre. Nous perçons des passages pour les tuyaux de ventilation… insérons un chevêtre… et coulons une chape de compression sur nos anciennes voûtes.