- 07 octobre 2019
- | 4 min. temps de lecture
- | Source: Sanilec
Megapress a démontré sa valeur ajoutée dans le Centre de résidence et de soins Ten Boomgaarde
Travail en série rapide.
« Sertir sur de l’acier lourd ? Au début, j’étais quelque peu sceptique à cette idée. » Mais aujourd’hui, le chef de chantier Wim Simoen, de l’entrepreneur Six d’Izegem, constate à quel point c’est efficace. Sur le chantier du centre de soins Ten Boomgaarde, Megapress de Viega s’est avéré idéal pour l’important travail en série sur les conduites de chauffage central. Et c’était extrêmement facile, a constaté Wim. « Si nous avions dû tout souder, cela aurait pris nettement plus de temps. » À Sint-Andries, près de Bruges, un nouveau bâtiment massif s’est élevé à côté de la partie existante du Centre de résidence et de soins Ten Boomgaarde. L’entrepreneur Six y a fourni toute l’installation CVC, avec une dizaine d’hommes et a assuré la réception du chantier.
Chaud et froid avec Megapress

Le chef de projet Bert Lambrecht explique les travaux. « La construction pour Ten Boomgaarde comprend quatre niveaux, ainsi qu’un niveau technique. Les quatre niveaux d’habitation sont construits de façon identique : ils comprennent trois blocs d’habitation et une partie centrale, qui accueille notamment la cuisine. Les blocs d’habitation comprennent chacun seize chambres. Entre les différents blocs d’habitation se trouvent des gaines accueillant notamment les conduites de chauffage central : colonnes montantes avec différents branchements ; il y a aussi chaque fois entre deux chambres une gaine technique. Chaque chambre est équipée du chauffage par le sol, tant dans la partie habitation que dans la salle de bain. Chaque chambre à coucher est en outre dotée du refroidissement. » Pour un chantier aussi important, Six a naturellement travaillé de façon très planifiée. Bert Lambrecht : « Pour les équipements sanitaires, nous avons préfabriqué des stations de distribution dans notre atelier : principalement couper les tuyaux de manière à ce qu’il n’y ait plus qu’à les emboîter sur le chantier. » Pour ce faire, il n’y a pas eu de travail de soudage, étant donné que Six a opté pour Megapress. Et Bert Lambrecht d’expliquer : « Pour des projets tels que Ten Boomgaarde, il y a un important travail en série. La technique est utilisée partout dans le bâtiment. Idéal pour Megapress. Nous pouvons implémenter rapidement en série les groupes que nous fabriquons pour chaque niveau. »
Testé et jugé rentable
Le choix de Megapress ne s’est pas imposé ainsi. Six a d’abord testé le produit de manière approfondie dans son propre atelier, explique Tom Debrabandere, responsable de département CVC. « Pour cet essai, nous avons acheté et testé un certain nombre de raccords. Combien de temps nous faut-il ? Quel est le prix de revient en termes de matériaux et d’heures ? Nous avons remarqué que Megapress pouvait être utile pour nous et nous avons recherché des chantiers où nous pouvions le mettre en œuvre. » Avec l’important travail en série, Ten Boomgaarde semblait être le chantier idéal. Tom Debrabandere : « Ici, le client et le bureau d’études y étaient ouverts. Et oui, malgré la pression actuelle sur le prix, nous avons pu en tirer un rendement : il est vrai que le matériau était plus cher, mais nous l’avons récupéré en temps, et même plus que cela… »
Serti en dix secondes

Le gain de temps, voilà la raison d’être de Megapress. Le chef de chantier Wim Simoen le reconnaît. « Tout était extrêmement facile : deux jours de travail suffisaient pour finir un niveau. Si nous avions dû tout souder, cela aurait pris nettement plus de temps. » En terme de vitesse, Megapress surclasse largement le soudage. Et Wim d’affirmer : « Une soudure vous prend peut-être six ou sept minutes. Avec Megapress, vous sertissez ce même raccord en dix secondes. Sans le risque de brûlures, comme c’est bien le cas de la soudure. » Y aurait-il différentes façons de travailler avec Megapress ? « Non », affirme Wim. « Sertir, c’est sertir. La nouveauté réside toutefois dans le sertissage de l’acier lourd, mais c’est et cela reste une technique connue. » « En outre, il est aisé de travailler dans les espaces souvent confinés », complète Bert. Un confort supplémentaire pour l’installateur, donc.
Adapté pour chaque « polyvalent »
Le fait de pouvoir sertir de l’acier lourd n’est pas seulement plus rapide et confortable. Cela offre un avantage supplémentaire. Tom Debrabandere : « C’est vrai, tout le monde ne peut pas sertir, mais sertir est plus connu que souder et fileter. Un soudeur est aussi plus difficile à trouver et plus coûteux, tandis que vous pouvez confier plus vite Megapress à un « polyvalent ». Cela rend les choses plus faciles : vous pouvez travailler avec plus d’équipes. Alors que nous devons choisir parmi une équipe restreinte de soudeurs, nous pouvons à présent puiser dans un plus grand réservoir. »
Megapress pour l’acier lourd, un choix robuste
Quel est l’objet final des raccords ? Leur étanchéité. Et vous pouvez en avoir la certitude avec Megapress, explique Axel Sys, Sales Manager chez Viega: « Ils comportent une sécurité. Grâce au SC-Contur sur tous les raccords Viega, vous pouvez voir si un raccord fuit même à basse pression. Ainsi, vous pouvez intervenir immédiatement sur les raccords non sertis. En outre, les raccords Viega permettent d’effectuer un contrôle central d’étanchéité pour toute l’installation, donc pour tous les niveaux d’un bâtiment simultanément. Autre avantage, dans le cas des tuyaux en acier lourd, le joint torique est fixé à l’extérieur : le raccord se glisse sur le tuyau. Ainsi, les débits sont plus élevés et la perte de charge est donc inférieure. » Pour Ten Boomgaarde, le cahier des charges prescrivait des tuyaux en acier. Logique, estime Axel. « Dans le cas de tels bâtiments, vous avez de grandes chaufferies centrales. De ce fait, vous ne pouvez pas travailler avec des tuyaux en matière synthétique, car les températures sont trop élevées, surtout au point de départ. Pour vos colonnes montantes, vous avez également besoin de tuyaux rigides (acier, inox, cuivre). Ce n’est qu’au niveau de vos branchements que vous pouvez éventuellement passer aux conduites en matière synthétique. »